J’ai vendu Leur couffin…

Il trônait dans notre chambre depuis un peu plus d’une année. Et pourtant, il ne servait plus depuis des mois, en fait, il n’a pas servi beaucoup, ni pour Mini-Miss, ni pour Miss Patate.

Mais, c’est dans ce couffin qu’elles ont passé leurs premières nuits, leurs premières siestes.

Je me souviens encore du petit craquement de l’osier résonnant dans le silence de la nuit, quand, à moitié endormie, je reposais ce tout petit bébé après une têtée…

Quand la dame est repartie avec le couffin dans la main, c’était comme dans les films, vous savez, au ralenti, je suis restée derrière la porte, ayant du mal à la refermer, malgré le froid, j’avais envie de l’appeler et de dire: »Attendez, j’ai changé d’avis !! ».

J’avais cette idée de le garder, de le transmettre à mes filles quand elles auraient des enfants.

Oui mais voilà, tout ce matériel, ça prend de la place. Si je m’écoutais, je garderais tout. Et puis, qui dit que mes puces en veuillent plus tard ?

Enfin, voilà, je me suis décidée à la vendre. Et puis ça fait des sous en plus dans le porte-monnaie, ce qui n’est pas de trop quand on est en congé parental.

Je n’ai pas encore eu le courage de mettre en vente leurs vêtements. Je vais le faire, je dois me décider. Mais je sais déjà quelles tenues je vais garder, bien emballées dans un joli sac, leur première tenue, et des tenues qui me tenaient à coeur, la petite robe de baptême, les premières chaussures, etc. Ces vêtements qui nous paraissent tellement minuscule, ne se rappelant plus que notre enfant ait été si petit, si fragile…

Quand on ne veut plus d’autre enfant, on doit forcément se séparer de tout cela. Faire de la place, se détacher. En versant sa petite larme parfois, parce que tous ces objets, ces vêtements sont porteurs de jolis souvenirs.

5 comments

  1. Suzanne Helen says:

    Quand j’étais ado, je trouvais le couffin en osier qu’avait gardé ma mère assez vieillot. Elle l’a donné. Aujourd’hui, alors que j’en aurai besoin dans quelques mois, je regrette qu’elle ne l’ait pas gardé, j’aurai beaucoup aimé m’en servir à mon tour 🙂

    Mais c’est la vie, si on gardait tout, on ne s’en sortirait pas !